Info du mois : Pourquoi rougit-on ?
24 February 2014
Pourquoi rougit-on ?
Qu'est-ce qui fait que l'on rougit ?
Que cela soit par la colère, la honte ou le plaisir, le rougissement du visage serait avant tout un moyen de communiquer ses émotions.
"Toutes les émotions ont un sens social" rappelle Antoine Pelissolo,psychiatre au CHU Henri-Mondor (Créteil) et coauteur du livre "Ne plus rougir et accepter le regard des autres".
Pourtant la réaction peut parfois sembler paradoxale : de honte, on aimerait se cacher sous terre, or notre visage nous trahit. Dans ce cas, on peut penser que le rougissement a servi à créer une cohésion de groupe.
En rougissant, je montre à l'autre que je reconnais avoir fait une bêtise. Ce qui aurait pour vertu d'apaiser les conflits.
La mécanique cérébrale du rougissement reste cependant encore floue. Schématiquement, l'amygdale, où convergent les informations émotionnelles, envoie un message à l'hypothalamus.
Le système nerveux sympathique déclenche alors la production d'adrénaline, l'hormone du stress, qui entraîne à son tour la dilatation des vaisseaux sanguins du visage, où le sang afflue.
C'est une réaction réflexe, et donc incontrôlable, comme le notait déjà Charles Darwin en 1872 : "Non seulement la rougeur est involontaire, mais encore le désir que nous avons de la réprimer, en attirant notre attention sur notre personne, nous y dispose de plus belle".
Chez certains, cela peut tourner à l'obsession. Ce trouble est appelé "éreutophobie" : la peur obsédante de rougir devant autrui.
Source :
Sciences et Vie - Mars 2014.
Que cela soit par la colère, la honte ou le plaisir, le rougissement du visage serait avant tout un moyen de communiquer ses émotions.
"Toutes les émotions ont un sens social" rappelle Antoine Pelissolo,psychiatre au CHU Henri-Mondor (Créteil) et coauteur du livre "Ne plus rougir et accepter le regard des autres".
Pourtant la réaction peut parfois sembler paradoxale : de honte, on aimerait se cacher sous terre, or notre visage nous trahit. Dans ce cas, on peut penser que le rougissement a servi à créer une cohésion de groupe.
En rougissant, je montre à l'autre que je reconnais avoir fait une bêtise. Ce qui aurait pour vertu d'apaiser les conflits.
La mécanique cérébrale du rougissement reste cependant encore floue. Schématiquement, l'amygdale, où convergent les informations émotionnelles, envoie un message à l'hypothalamus.
Le système nerveux sympathique déclenche alors la production d'adrénaline, l'hormone du stress, qui entraîne à son tour la dilatation des vaisseaux sanguins du visage, où le sang afflue.
C'est une réaction réflexe, et donc incontrôlable, comme le notait déjà Charles Darwin en 1872 : "Non seulement la rougeur est involontaire, mais encore le désir que nous avons de la réprimer, en attirant notre attention sur notre personne, nous y dispose de plus belle".
Chez certains, cela peut tourner à l'obsession. Ce trouble est appelé "éreutophobie" : la peur obsédante de rougir devant autrui.
Source :
Sciences et Vie - Mars 2014.
- Extranet